PROMOTION VIANDE

Déculpabiliser les mangeurs de viande

31/03/2019

Sophie Moens recevait Paul Ariès, politologue, conférencier, essayiste et auteur de l’ouvrage “Lettre ouverte aux mangeurs de viande”. Un ouvrage dans lequel Paul Ariès vise à déculpabiliser les mangeurs de viandes mais aussi à remettre en perspective le débat sur le mouvement végan en décryptant point par point de nombreuses idées reçues. Rencontre sans langue de bois.

Paul Ariès, qui milite pour la décroissance, le reconnait : nous mangeons trop de viande. Il a pourtant décidé de publier ce livre “Lettre ouverte aux mangeurs de viande”. C’est une provocation pour lui, mais avant tout une provocation à penser et à agir. Refuser de manger de la viande à titre individuel, c’est tout aussi légitime que de vouloir en manger.

Une prise de position affirmée
Pour le politilogue, c’est le “véganisme abolisionniste qui est problématique”. Cette tendance entend interdire aux autres non seulement d’élever mais aussi de consommer de la viande, d’après lui.

Les végans ont tout faux

Pour Paul Ariès, les végans ont tort concernant les arguments qu’ils avancent. Affirmer que les consommateurs de viande seraient responsables de la faim dans le monde relève de la stupidité d’après lui. Ce qui est responsable du fait qu’un être humain sur huit n’accède pas suffisemment au droit à l’alimentation ce n’est pas un régime alimentaire trop carné mais tout simplement un système économique, agricole qui repose notamment sur l’appropriation privée du vivant et sur le gaspillage alimentaire mondial.

Distinguer les viandes

Quand on dénonce les viandes, il est important de savoir de quelles viandes on parle. Une distinction importante s’opère donc selon le politologue. Parle t’on de viande originaire d’une “grande production industrielle aux conditions abominables” ou bien d’un petit élevage traditionnel ? Il faut donc opposer la production industrielle de protéine animale ou végétale et, d’un autre côté, le choix d’une agriculture ou d’un élevage paysan.

Pour écouter la suite de l’interview, (ré)écoutez la séquence ci-dessus.

Source : rtbf.be

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